Bosra est le plus important site
de la Syrie romaine. Un théâtre romain dans un superbe
état de conservation retient l’attention. Dès l’âge de
Bronze, la ville joue un rôle très important dans les
échanges avec l’Egypte. Elle est mentionnée sous le
nom de Bosrana dans les archives de la XVIIIème
dynastie pharaonique. A partir du VIIème siècle apr.
J.C. elle
perd de son importance et son destin devient imprécis.
Seidnaya signifie «Notre-Dame» en
syriaque. Le village s’étend sur le sommet d’une colline
entourée de vignobles, de vergers et d’oliveraies. Les
maisons carrées, aux arcades montantes ressemblent à des
géants sur une colline rocheuse, le tout couronné par des
bâtiments imposants. Une forteresse à colonnades avec ses
voûtes bleu-clair et la présence d’une église byzantine
très ancienne.
Ses petites maisons accrochées à flan
de rochers donnent l’impression de maisons suspendues.
Ici, il y a deux monastères : Saint Serge et Sainte
Thècle. Les habitants continuent de parler l’Araméen, la
langue du Christ. Deux villages voisins : Jab’a et Naj’a
le parlent aussi. Le mot «Maaloula» signifie ‘entrée’ en
Araméen.
Son nom
arabe est Afamia.
Fondée par
Séleucos Nicator qui la nomma Apamée du nom de sa femme,
cette ville symbolise la rencontre de deux civilisations
syrienne et grecque. Connue pour ses érudits ainsi que
pour ses haras anciens, ses ruines sont d’une beauté
troublante. Elle fut visitée par de nombreux empereurs
comme Septime Sévère et Caracalla. Au début du
christianisme, la ville connut un grand essor
intellectuel.
Mari fut découverte lors des
excavations de Tell Hariri. Les fouilles furent
entreprises par une mission française sous la direction
d’André Parrot. Célèbre pour son palais royal composé de
300 salles, la salle des officiers était décorée de
pictogrammes qui sont conservés au musée du Louvre.